Management et exemplarité, les deux font la paire !

Management et exemplarité, les deux font la paire !

Quand on parle d’exemplarité en management on parle de l’exemplarité comportementale. C’est-à-dire l’exemplarité en termes de savoir-être et non en termes de savoir-faire.

Chez Arkot studio nous définissons l’exemplarité managériale de la façon suivante : s’appliquer à soi-même ce que l’on attend des autres.

Vous aurez sans doute remarqué que nous nous sommes inspirés de Confucius qui nous disait : « L’homme de bien est celui qui ne prône pas ce qu’il faut faire tant qu’il n’a pas fait ce qu’il prône. »

Dès son plus jeune âge, l’être humain a besoin de modèles auxquels se référer, d’exemples à imiter. Eh oui, nos tous premiers apprentissages sont souvent le résultat d’une imitation. Nous reproduisons les comportements observés chez des individus modèles.

Passé l’âge tendre, nous continuons à choisir des modèles référents. Nous sommes influencés, parfois inconsciemment, par les façons d’être et d’agir d’individus qui croisent nos vies. Parfois au contraire, nous sommes animés par le souhait de ne surtout pas ressembler à certains car nous ne les estimons pas exemplaires au regard des valeurs que nous nous sommes forgées.

Que ce soit dans la sphère privée ou dans la sphère professionnelle, plus nous évoluons dans des environnements changeant et incertains et plus nous avons besoin de nous référer à des modèles. Nous attendons d’eux qu’ils nous donnent un cap, que leurs comportements nous inspirent, nous donnent envie de les suivre, parfois même qu’ils nous rassurent dans les moments les plus difficiles. Mais n’est pas modèle qui veut, cela ne se décrète pas, cela se mérite. Nous ne sommes tout de même pas des « moutons de Panurge » !

Aujourd’hui, aucune différence (hiérarchique, fonction, âge, sexe, origine, …) ne peut justifier un comportement non exemplaire qui serait créateur d’injustice et destructeur et viendrait dégrader la confiance sur son passage.

Pour être « un modèle », il faut être crédible et cohérents dans ses paroles et dans ses actes.

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Mais a-t-on toujours conscience d’être le modèle de quelqu’un, et de ce que cela implique si l’on n’est pas exemplaire ?

S’il y a une relation de modèle assez naturelle dans le cercle familial, notamment entre parents et enfant, parfois entre frère et sœur, qu’en est-il dans le milieu professionnel ?

Avez-vous conscience, cher manager, de votre rôle de modèle ? Si ce n’est pas le cas il est temps d’agir… et vite !

Être manager c’est accepter une grande responsabilité. Parce que, que vous le vouliez ou non, vous aller représenter l’exemple, le modèle à suivre dans tout ce qu’il a de bon… et de mauvais ! Et comme nous l’avons dit plus haut il est difficilement acceptable aujourd’hui qu’un manager ne soit pas capable de s’appliquer à lui-même ce qu’il attend des autres.

Inutile pour autant de tomber dans les extrêmes ni de chercher la perfection, nous avons tous le droit à l’erreur. Il est évident que chacun a aussi des droits et des devoirs qui peuvent expliquer certaines nuances. Mais en matière de comportements et donc de savoir-être c’est un peu difficile à entendre tout de même !

Alors quand vous agissez, demandez-vous si vous aimeriez que votre attitude, vos comportements soient reproduits par vos collaborateurs.

Et n’oubliez pas, l’exemplarité est le moyen le plus efficace pour établir votre crédibilité et surtout, comme le disait Albert Schweizer : « L’exemplarité n’est pas une façon d’influencer, c’est la seule. »

A méditer…